Visites d’entreprises : les membres consulaires à l'Île des pins - Zoom sur le gîte Nataïwatch
Dans ce contexte de crise économique liée au Covid-19, les membres consulaires de la CCI vont à la rencontre des entreprises dans des secteurs d’activité variés pour mieux appréhender leur quotidien et leurs difficultés, et échanger entre entrepreneurs sur des problématiques communes. Une nouvelle étape de ces visites de terrain le 2 juillet dernier à l'Île des pins.
Le président de la Chambre David Guyenne, et les élus et membres consulaires Taka Fuahea, Dominique Katrawa, André Monnerville Philippe Demazel et Fernando Vakoumé, ainsi que des permanents de la CCI étaient réunis pour la visite de cinq entreprises Kuniées. Deuxième rendez-vous : le gîte Nataïwatch, baie de Kanuméra.
Diversifier son activité
Le gîte Nataïwatch, créé par Guillaume Kouathe il y a 40 ans, compte aujourd'hui plusieurs activités :
- Hébergement : 13 bungalows, 17 emplacements de camping, et à venir, une tente fixe avec terrasse en deck
- Restauration : 40 couverts
- Location de véhicules : 4 voitures
- Plateforme de services : location vélos, tours touristiques, etc.
La restauration est le coeur d'activité de Nataïwatch. Leur public ? Les touristes, mais aussi un public local fidèle.
Un management moderne
Nicolas Zerathe, gérant de Nataïwatch, nous confie qu'il doit beaucoup à ses équipes :
- Une équipe jeune : 32 ans de moyenne d'âge, et une Cheffe de cuisine de 26 ans
- Une équipe stable : très peu de turn-over
Pour cela, Nicolas a su responsabiliser et impliquer ses équipes, et leur a partagé une vision.
Face aux difficultés de l'île
Des pénuries d'eau
Nataïwatch a subi une pénurie d'eau pendant 4 mois entre fin 2019 et début 2020. En vue de limiter la consommation d'eau du gîte, le gérant a dû réduire temporairement la capacité d'accueil du restaurant, en fermant certains midis.
Un approvisionnement contraignant
Nataïwacth, en tant que restaurant, n'a pas la possibilité de s'approvisionner localement en fruits, légumes, poissons. A l'Île des pins, les champs nourrissent principalement les familles et tribus ; les professionnels sont quant à eux confrontés à des barrières légales. De la même manière, la pêche étant très réglementée, l'approvisionnement en poissons se fait principalement à Nouméa pour les restaurateurs.