Dans ce contexte de crise économique liée au Covid-19, les élus de la CCI vont à la rencontre des entreprises dans des secteurs d’activité variés pour mieux appréhender leur quotidien et leurs difficultés, et échanger entre entrepreneurs sur des problématiques communes. Après Dumbéa, la seconde étape a eu lieu le 9 juin à Koumac. Zoom sur l'Ehpad Aux 3 rivières et la librairie-papeterie Le Papyrus.

Les membres consulaires Frédérique Pentecost, Graziella Novella, Cyrille Berhault, Takahahake Fuahea, Dominique Katrawa, Philippe Demazel ainsi que des permanents de la CCI étaient réunis pour les visites d'un commerce et d'une maison de retraite, inégalement touchés par la crise du Covid-19. Les rendez-vous étaient donnés à l'Ehpad Aux 3 rivières et à la librairie-papeterie Le Papyrus. 

L'Ehpad Aux 3 rivières

Créé le 1^er novembre 2018, l'unique Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes de la province Nord dispose de 26 lits et emploie 20 personnes. Après un premier projet d'extension, le directeur, Olivier Joséphine, favorise maintenant la proximité en choisissant de ne pas agrandir l'établissement. Il reconnaît également qu'il est difficile de recruter des infirmiers et aides-soignants à Koumac.

Pendant la crise du Covid-19 et le confinement de la Nouvelle-Calédonie, le directeur décide de cloisonner toute la maison de retraite avec interdiction de rentrer à toute personne extérieure à l'Ephad. Le personnel devrait porter le masque, se laver les mains régulièrement et désinfecter tout élément venu de l'extérieur.

Librairie-papeterie Le Papyrus 

Après l'achat du fonds de commerce à ses parents en 2001, Thierry Duret déménage en 2012 pour agrandir sa surface de vente et construire une belle boutique. En parallèle de son activité de papeterie-librairie, il propose à sa clientèle de la maroquinerie, des jouets, des loisirs créatifs, de l'électroménager collection vintage ainsi que de l'encens.

Pendant le confinement, le commerce était ouvert 2 demi-journées par semaine. Le port du masque était obligatoire et s'accompagnait d'une désinfection quotidienne de la boutique et d'une interdiction aux enfants de moins de 12 ans. La société devrait bénéficier du chômage partiel pour le mois d'avril après une perte de CA de 42%. La BNC a de son côté gelé son crédit pendant 6 mois et le gérant ne s’est pas versé de salaire pendant 2 mois.