Sifrais mise sur la qualité et la proximité
Dans ce contexte de crise économique liée au Covid-19, les élus de la CCI vont à la rencontre des entreprises dans des secteurs d’activité variés pour mieux appréhender leur quotidien et leurs difficultés, et échanger entre entrepreneurs sur des problématiques communes. Première étape de ces visites de terrain le 19 mai à Dumbéa, sur la ZAC Panda. Zoom sur l'entreprise agroalimentaire Sifrais.
Le président de la CCI, David Guyenne, les élus Jessica Bouyé, Dominique Nixon Annonier et François Kapp, la membre consulaire associée Camille Perot, ainsi que des permanents de la CCI étaient réunis pour trois visites d’entreprises industrielles œuvrant dans des secteurs d’activité différenciés, inégalement touchées par la crise du Covid-19. Rendez-vous était donné chez Sifrais, entreprise agroalimentaire de 45 salariés dirigée par Gilles Lecoindre, installée depuis 2013 à Apogoti.
Fraîcheur, proximité, réactivité
Dans ce laboratoire de plus de 1 000 m2 tout est conçu pour garantir la sécurité alimentaire et le respect de la chaîne du froid. Mots d’ordre : hygiène, équilibre et fraîcheur des produits, à 60 % locaux et traités sans ajout de conservateurs grâce à l'emballage sous atmosphère protectrice. Ces produits (1,3 million d'unités par an) vont des pâtes fraîches aux sandwichs club Viv, en passant par les plats cuisinés Les Recettes de Marie-Pierre et les produits sucrés Casimir.
Au cœur des priorités aussi : une approche de plus en plus écologique, une chaîne de production intégrée pour maîtriser la qualité (le pain est ainsi fait sur place), une réactivité assurée par le choix de l'internalisation de toute les fonctions de conception, production et distribution, et la maîtrise logistique, avec une flotte de 11 camions qui distribue sur tout le territoire, de la petite station à l'hypermarché…
Solidarité
La crise du Covid-19 a fait perdre à l’entreprise 60 % de son chiffre d’affaires. Pour autant, le dirigeant n’a pas sollicité d’aides des pouvoirs publics. « On avait assez de trésorerie pour faire face. Dans cette situation, il faut montrer un minimum de solidarité. J’ai seulement demandé le report des échéances de crédit », explique Gilles Lecoindre, pour qui la solidarité s’est aussi exprimée à travers le don de sandwichs aux confinés dans les hôtels et aux sans-abris.
Suivre les autres visites : Pat Pressing et Embois NC